Groupe Renault - Document d'enregistrement universel 2020

164 GROUPE RENAULT I DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020 Renseignements sur le site group.renault.com 02 NOTRE ENGAGEMENT ENVIRONNEMENTAL GROUPE RENAULT : UNE ENTREPRISE QUI S’ENGAGE Logistique plan Logistics ECO2 qui court jusqu’en 2022 s’appuie sur un engagement des métiers logistiques et des régions autour d’actions concrètes déployées selon les axes de progrès suivants : la mise en œuvre d’innovations sur P les moyens de transport, basées sur un travail de co-ingénierie entre les équipes de Renault et les prestataires, avec une stratégie de déploiement progressif. L’utilisation de carburants alternatifs a ainsi été testée (gaz naturel pour véhicules en remplacement du gasoil), de même que le recours à des camions polyvalents permettant le transport de véhicules et de pièces ; la réduction du nombre de kilomètres parcourus (localisation des P fournisseurs dans les pays de production, optimisation des flux logistiques), s’appuyant sur un indicateur suivi pour chaque nouveau projet véhicule et qui mesure le respect de préconisations portant sur la localisation des 130 pièces les plus volumineuses ; l’optimisation du taux de remplissage des camions, des P conteneurs et des emballages au titre de l’éco-conception ; le développement du transport ferroviaire et maritime comme P alternative au transport routier. L’avancement des actions est suivi au travers de comités dédiés à la performance environnementale, co-présidés par le Directeur de la Supply Chain Alliance et le Directeur de la stratégie et du plan environnement. À titre d’exemple, on peut citer : l’optimisation du remplissage des emballages et des camions sur P le périmètre Europe centrale élargi à la Roumanie, à la Turquie et au Maroc, qui a permis d’éviter de placer sur les routes 41 400 camions, soit 1,4 % des unités de transport amont ; le report modal vers le train et le ferry pour des flux entre la P France, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Roumanie, la Turquie, le Maroc et la Russie (usine de Moscou), qui a permis d’éviter l’utilisation d’environ 87 200 camions, soit 3 % de l’ensemble des unités de transport amont ; enfin, pour le transport et la distribution des véhicules neufs, le P report multimodal vers le train entre France, Espagne, Roumanie, Maroc qui a permis d’éviter l’utilisation de plus de 23 000 camions, soit 1,7 % de l’ensemble des unités de transport aval. L’ensemble de ces actions a permis d’éviter l’émission de près de 168 600 tonnes de CO 2 (cumul sur la période 2017-2020). émissions de gaz à effet de serre dues au transport des marchandises lié à son activité. Renault est l’un des acteurs de la commission Environnement et Transport au sein de l’AUTF (Association des usagers de transport de fret). Le Groupe a ainsi organisé des ateliers multi-entreprises afin d’identifier les meilleurs pratiques environnementales et les actions communes à mettre en œuvre. Renault a été l’un des premiers signataires en 2015 de la Charte FRET21 lancée par l’ADEME pour engager les chargeurs à réduire les émissions de CO 2 de leurs transports. À fin 2017, Renault a respecté son engagement triennal FRET21 et a été le principal contributeur en termes d’émissions évitées. En 2019, le Groupe s’est vu remettre par l’ADEME le trophée EVE (Engagements volontaires pour l’environnement – transport et logistique) de la meilleure progression en matière de réduction des Le Groupe a renouvelé cet engagement externe avec ADEME FRET21 : pour la période 2019-2021, le Groupe a pour objectif de réduire de 50 000 tonnes les émissions de CO 2 de sa chaîne logistique. Dans le cadre de sa stratégie environnementale visant à réduire son empreinte carbone et celle de sa supply chain , le Groupe Renault a annoncé en 2018 la signature d’un partenariat avec la start-up NEOLINE, concepteur et opérateur de cargos à voiles. Ce projet prévoit la construction de deux cargos à propulsion éolienne d’ici 2021, avec un objectif de mise en service en 2021-2022 sur une ligne-pilote qui reliera St-Nazaire, la côte est des États-Unis et Saint-Pierre & Miquelon. Ce projet d’armateur a permis de concevoir un démonstrateur commercial capable de réduire jusqu’à 90 % les émissions de CO 2 , comparé à un cargo traditionnel sur un trajet équivalent, en ayant recours à une propulsion éolienne principale associée à une vitesse économique et à l’optimisation du mix énergétique. En 2020 un chantier d’expertise transvers « logistique responsable » a été lancé. Il a duré 10 mois et a impliqué plus de 40 collaborateurs issus d’une dizaine de directions au sein de Renault. Un large périmètre a été couvert, allant de la décarbonation des transports à l’économie circulaire du packaging, en passant par l’approvi- sionnement durable, le dialogue avec les parties prenantes, « l’état d’esprit » des collaborateurs, sans oublier le calcul du CO 2 . Ce chantier permet de soutenir et fiabiliser la trajectoire rapide de décarbonation de Groupe, via : un outil de simulation des émissions de CO 2 pour veiller à P l’atteinte des objectifs ; une feuille de route claire de disponibilité des énergies P alternatives et des motorisations associées pour les poids lourds ; des décisions d’approvisionnement incluant le critère CO 2 ; P l'identification des compétences et des formations nécessaires P pour la logistique durable ; de nouvelles filières de recyclage pour les emballages ; P une communication interne dédiée et un indicateur fédérateur P baptisé « Care » . Fabrication émissions de gaz à effet de serre des sites détenus par Renault étant liées à plus de 90 % aux consommations énergétiques, la stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre s’appuie largement sur la réduction des consommations d’énergie et le développement des énergies renouvelables. Cette stratégie, mise en œuvre aussi bien par le progrès continu que par des actions de rupture, repose sur cinq axes : la maîtrise et la réduction des consommations d’énergie grâce à P l’apport des outils de l’industrie 4.0. (cf. 2.3.3 L’usine en mouvement ). Une animation particulière est mise en place pour gérer les périodes hors production (talon énergétique), avec un suivi renforcé par l’utilisation d’un Energy Management System déployé sur les sites industriels. L’utilisation de l’intelligence artificielle au service de l’optimisation énergétique des procédés fait également partie des leviers à l’étude ;

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