Groupe Renault - Document d'enregistrement universel 2020
181 GROUPE RENAULT I DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020 02 NOTRE ENGAGEMENT ENVIRONNEMENTAL LE GROUPE RENAULT GROUPE RENAULT : UNE ENTREPRISE QUI S’ENGAGE LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE LES COMPTES RENAULT ET SES ACTIONNAIRES ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE RENAULT DU 23 AVRIL 2021 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES véhicules électriques introduits dans le parc automobile engendreraient à eux seuls une réduction de 46 % des concentrations hivernales de composés organiques volatils et de 25 % des concentrations de particules fines (PM 10 et PM 2,5 ) dans le secteur concerné. En complément d’une offre toujours plus étendue de véhicules électriques (en termes de segments et de zones géographiques couverts), le Groupe Renault ambitionne également de déployer de nouvelles offres de services de mobilité électrique s’inscrivant pleinement dans les plans de déplacements urbains, au bénéfice de l’amélioration de la qualité de l’air et de la réduction de la congestion. À fin 2020, près de 10 000 véhicules électriques du Groupe Renault sont ainsi déployés dans des services d’autopartage en Europe. Pour plus détails, voir le chapitre 2.3.1 Imaginer et concevoir la mobilité durable de demain , en particulier 2.3.1.2.B Accélérer le développement dans les nouvelles mobilités et nouer des partenariats stratégiques . QUALITÉ DE L’AIR DANS L’HABITACLE DES VÉHICULES AIR de l’habitacle est un mélange complexe entre l’air prélevé à l’extérieur du véhicule, qui alimente la climatisation et le chauffage, et les émissions des matériaux de l’habitacle. Ces deux composantes sont prises en compte dès la conception des véhicules du Groupe Renault afin de maîtriser leur impact sur la qualité de l’air dans l’habitacle et de préserver la santé et le confort de ses occupants. TRAITEMENT DE L’AIR EXTÉRIEUR INTRODUIT DANS L’HABITACLE En roulage, la qualité de l’air dans l’habitacle est principalement influencée par celle de l’air extérieur compte tenu de l’important débit de renouvellement d’air (en moyenne 200 m 3 /h) nécessaire au confort des occupants. Renault s’assure donc dès la conception de ses véhicules que leur architecture permet la mise en place d’un système de traitement de l’air. Les solutions techniques mises en œuvre sont de trois types : le filtre habitacle à particules (également appelé filtre à pollen) : 1) constitué de fibres non tissées, il est conçu pour retenir les particules les plus fines avec une efficacité de plus de 85 % dès 2,5 μ m de diamètre et 95 % sur les particules d’un diamètre supérieur à 10 μ m ; le filtre habitacle combiné : c’est un filtre à pollen auquel on a 2) ajouté une couche de grains de charbon actif. En plus des particules, ce charbon actif permet de retenir des gaz dont les composés aromatiques et le dioxyde d’azote. Sur les véhicules Renault qui en sont équipés il est dimensionné pour retenir en moyenne 85 % de ces composés ; le système de gestion automatisée d’entrée d’air : c’est un 3) système électronique associé à un capteur de toxicité, qui déclenche la fermeture automatique du volet d’entrée d’air lorsque le capteur identifie un pic de concentration de certains polluants dans l’air extérieur (par exemple lorsque le véhicule passe sous un tunnel); il détecte en particulier les gaz émis par les véhicules qui nous précèdent. désembuage, bruyance, consommation énergétique), et varient en fonction du niveau de gamme et d’équipement. Partout dans le monde, tous les véhicules particuliers commercialisés sous les marques Renault, Dacia, Alpine et Renault Samsung Motors sont équipés en série d’un filtre habitacle à particules comme équipement minimal. La plupart des derniers modèles de véhicules particuliers commercialisés sous la marque Renault en Europe sont équipés en série de filtres combinés sur toutes les versions, ainsi que du système de gestion automatisée d’entrée d’air sur les niveaux de finition supérieurs équipés de climatisation automatique (ce système nécessitant des volets d’entrée d’air motorisés, il ne peut être proposé sur les autres versions). Les solutions techniques adoptées sur chaque véhicule sont le fruit d’un compromis entre plusieurs prestations (efficacité de traitement, L’offre développée par Renault permet par ailleurs à tout client des marques Renault, Dacia ou Renault Samsung Motors dont le véhicule ne serait pas équipé d’une solution technique de traitement de l’air dans son équipement d’origine, d’en bénéficier s’il le souhaite à travers l’offre complémentaire après-vente. ÉMISSIONS DES MATÉRIAUX DE L’HABITACLE En mode statique, lorsque la voiture est exposée au soleil, l’influence des émissions de substances chimiques volatiles issues des matériaux de l’habitacle devient prépondérante par rapport à la qualité de l’air extérieur. Renault s’est donc fixé comme objectif de maîtriser ces émissions afin de minimiser leur impact sur le confort et la santé des passagers. Ainsi tous les matériaux de toutes les pièces situées à l’intérieur du véhicule (habitacle et coffre) dont le poids total au véhicule est supérieur à 100 grammes sont soumis depuis 2009 à un cahier des charges déployé auprès de tous les fournisseurs concernés, de façon à maîtriser les niveaux d’émissions des principales familles de composés organiques volatils. Ces exigences ont en 2017 fait l’objet d’une harmonisation au sein de l’Alliance à travers l’élaboration de standards communs à Renault et Nissan. Renault veille également à limiter l’intensité olfactive des principaux contributeurs à l’ambiance globale de la voiture. L’évaluation est faite par un panel d’experts entraînés spécifiquement selon une méthodologie propre à Renault, basée sur des descripteurs olfactifs et une appréciation du niveau d’odeur issue de la méthodologie du bureau d’études spécialiste des odeurs IAP-Sentic ® (filiale du groupe Burgeap). Gestion du risque substances b) SANTÉ Afin de préserver la santé des travailleurs et des consommateurs, mais aussi de protéger les écosystèmes, les législateurs imposent des restrictions à l’utilisation des substances dangereuses sur le lieu de travail et dans les produits. Au sein de l’Union européenne, l’entrée en vigueur en 2007 du règlement Registration, Evaluation, Authorization and Restriction of Chemicals (REACH) a permis d’améliorer la connaissance des risques chimiques et conduit à un nombre croissant de restrictions et précautions d’utilisation. De nombreux pays du monde ont depuis emboîté le pas à l’Union européenne avec des réglementations du même type et sont également en passe de légiférer sur d’autres aspects en lien avec les métaux lourds, les polluants organiques persistants ou les biocides par exemple.
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