Groupe Renault - Document d'enregistrement universel 2020
183 GROUPE RENAULT I DOCUMENT D’ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020 02 NOTRE ENGAGEMENT ENVIRONNEMENTAL LE GROUPE RENAULT GROUPE RENAULT : UNE ENTREPRISE QUI S’ENGAGE LE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE LES COMPTES RENAULT ET SES ACTIONNAIRES ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE RENAULT DU 23 AVRIL 2021 INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES (2020 pour les nouveaux types) puis 68 dBA en 2026 (2024 pour les nouveaux types), en travaillant notamment à l’amélioration de l’isolation acoustique du moteur et à la mise en place d’absorbants supplémentaires dans les passages de roue (pour absorber le bruit de roulage) et les carénages sous caisse. urbaines. Par ailleurs, ils procurent une nette amélioration du confort sonore des utilisateurs : le bruit intérieur d’un véhicule électrique est en effet inférieur d’environ 10 dBA à celui d’un véhicule thermique. Avec un niveau sonore mesuré compris entre 68 et 70,5 dBA selon l’ancienne norme de mesure et inférieur à 68 dBA suivant la nouvelle norme, les véhicules électriques de la gamme Renault respectent déjà avec près de 10 ans d’avance les limites de niveau de bruit extérieur qui seront applicables à partir de 2026, contribuant ainsi à la réduction du bruit ambiant et à la qualité de vie dans les zones Au niveau international les normes applicables en matière de bruit extérieur des véhicules sont le plus souvent inspirées des normes européennes avec quelques années de décalage. Les véhicules commercialisés par le Groupe Renault hors d’Europe, qui présentent des niveaux de bruits comparables à leurs versions européennes, anticipent par conséquent souvent de plusieurs années les normes de bruit applicables localement. Consommation et qualité de l’eau DPEF8a DPEF11a D. Objectifs environnementaux Prise d’objectif Échéance Situation à fin 2020 Nouveaux objectifs environnementaux Groupe Réduire de 20 % entre 2013 et 2020 l’approvisionnement externe en eau du Groupe par véhicule produit (1) 2016 2020 +4 % (comparé à 2013) Réduire de 15 % entre 2013 et 2023 l’approvisionnement externe en eau du Groupe par véhicule produit (1) Fabrication Réduire de 30 % entre 2016 et 2020 les rejets de métaux toxiques (metox) dans les effluents liquides des usines du Groupe (2) par véhicule produit 2016 2020 -33 % (comparé à 2016) Réduire de 35 % entre 2013 et 2023 les rejets de métaux toxiques (nickel et zinc) dans les effluents liquides des usines du Groupe (2) par véhicule produit Périmètre : tous sites de fabrication et principaux sites tertiaires, de logistique et d’ingénierie du Groupe Renault (périmètre de reporting décrit à l’annexe 2.6.1.2), hors (1) établissements du réseau commercial RRG et hors AVTOVAZ, en cours d’intégration au périmètre de reporting environnemental. Sites de fabrication du périmètre consolidé, hors AVTOVAZ, voir définition et mode de calcul dans les commentaires méthodologiques sur les rejets liquides en (2) annexe 2.6.1.2. EAU Préserver la ressource en eau est un souci permanent pour Renault tant pour assurer la pérennité de ses approvisionnements que pour réduire ses impacts sur les écosystèmes. C’est pourquoi le Groupe s’est fixé pour objectif de minimiser l’impact de son activité sur cette ressource précieuse par la mise en œuvre des cinq axes de travail suivants : réduire à la source les consommations d’eau et les rejets aqueux P par une conception des processus et un management optimisés. Par exemple, sur le traitement de surface qui est l’un des principaux consommateurs d’eau dans une usine automobile, le remplissage en cascade des bains (l’eau évacuée d’un bain est reversée dans un autre nécessitant une moins grande pureté, etc.), l’arrêt des débits de rinçage entre chaque caisse ou la présence de rampes de rinçage interstades (qui évite de contaminer un bain avec des impuretés transportées par la caisse) permettent de réduire à la source les quantités d’eau utilisées ainsi que les effluents à épurer ; réutiliser l’eau autant que possible pour un même usage : P refroidissement en circuit fermé, augmentation de la durée de vie des bains, etc. ; recycler les eaux vers d’autres usages compatibles avec ou sans P traitement complémentaire. Par exemple, l’usine de Sofasa (Colombie) recycle les concentrats salins de production d’eau osmosée (purifiée) vers les chasses d’eau des sanitaires et vers les rideaux d’eau (laveurs d’air) des cabines de peinture, ce qui permet de réduire à la fois les quantités d’eau consommées et d’effluents rejetés ; minimiser l’impact des rejets résiduels sur les milieux écologiques P par un traitement performant et maîtrisé ; maîtriser les risques de pollution accidentelle des eaux de surface P par la mise en place de moyens de confinement des déversements accidentels et des eaux d’extinction d’incendie. Ainsi l’usine de Tanger, conçue pour ne rejeter aucun effluent industriel, dispose par ailleurs depuis fin 2015 d’un bassin permettant de confiner toute pollution accidentelle afin d’éviter son rejet dans l’environnement, et d’épurer par décantation les eaux pluviales drainées sur le site. Réduction des effluents industriels Parmi les leviers de mise en œuvre de ses objectifs de réduction des prélèvements d’eau et des rejets polluants dans le milieu naturel, Renault s’appuie notamment sur le recyclage des effluents industriels : les effluents aqueux issus du processus de fabrication reçoivent un traitement qui permet de les transformer en une ressource de qualité suffisante pour être réutilisées au sein de ce même processus. Dans les usines de mécanique , le recyclage des effluents industriels consiste à séparer par évaporation le distillat (eau épurée), qui pourra être réintroduit dans les processus, du concentrat (résidu huileux d’évaporation) qui sera envoyé vers une filière de traitement de déchets appropriée. Dans les usines de carrosserie-montage , la technologie de recyclage est plus complexe à mettre en œuvre car la qualité d’eau exigée par le processus de fabrication (traitement de surface et cataphorèse) est élevée. L’effluent épuré subit un traitement par osmose inverse (un procédé de purification par membrane), puis par évapo-concentration (concentration extrême de l’effluent par différents stades d’évaporation), permettant de réutiliser la plus grande partie de l’eau qu’il contient sous forme purifiée au sein des processus industriels et de minimiser les quantités de déchets générées.
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